Pernixouille Modo PeTiT aRt
Nombre de messages : 426 Age : 29 Localisation : Bretagne Rang : Collegienne Classe : Equitation and tennis Date d'inscription : 01/10/2006
| Sujet: Mon texte Dim 10 Déc - 16:27 | |
| Une lueur d’espoir.
Jamais il ne me dit ce qu’il avait vu cette nuit la, Jamais je ne le revu. J’étais à présent seule, Sans lui je n’étais plus rien, Pas plus qu’un grain de sable dans le désert, Qu’une vague dans l’océan. Chaque soir je pensais a lui, Une larme coulant sur ma joue, Regardant tristement sa photo. Il étais beau comme un dieu, Souple comme le vent. Mais la vie s’arrêta pour lui, Pendant cette belle nuit étoilée, Pendant cette belle et joyeuse promenade, Ou on était que tous les deux, Un sourire au coin de nos lèvres. Un bruit, Un mouvement soudain, Tes oreilles alertées, Tu partis au galop sans prévenir, Surprise je tomba sur le sol sec, Ma bombe roulant plus loin. C’est a ce moment là que tu me laissa seule, Que le monde s’écroula à mes pieds. J’étais à présent handicapée , Et je le resterais toujours ….
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Marchant péniblement à l’aide de ma canne jusqu’au collège, Je parcoure difficilement ce chemin depuis un certain temps. La chaleur tape fort pendant ce belle après midi, Les oiseaux chantent gaiement à tue tête, Des enfants marchent joyeusement sur le chemin de l’école. Mon cœur n’était pas d’humeur, J’en avais perdu la clef. Je trébuche contre une pierre, Me rattrapant grâce à une clôture. Je lève les yeux scotchés au sol, Apercevant au loin, Une ombre fine et légère, Allongée sur l‘herbe, Aussi désemparée que moi. Je l’observe longtemps, Avant de tendre prudemment ma main vers lui. Il essaie de se lever sans y parvenir, Un bref regard sur ma montre, Me fais revenir à la raison. Faisant un signe au cheval, Je continue mon chemin.
Quand la sonnerie retentit, Je range précipitamment mes affaires dans mon sac. J’avance le plus rapidement sur le chemin du retour, Trébuchant plusieurs fois. Enfin j’aperçois le cheval au fond du pré, A présent debout sur ses membres. Je sors une pomme de ma poche prise à la restauration, La tendant vers lui en attendant une réaction. Enchaînant un pas puis un autre, Ses lourds sabots laissent une trace fraîche dans l’herbe, Mes yeux fixés sur sa belle robe palomino, Sur sa belle crinière imposante. De petite taille, Sa tête courte légèrement busquée, Ses membres puissants, Son poitrail profond et large, Ce poney avait toute les caractéristique d’un Haflinger. Je sens bientôt la chaleur de ses naseaux, Sur mes mains fines. Il la prit délicatement, Avant de l’avaler goulûment.
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J’ouvre faiblement mon œil, Essuyant l’autre à l’aide de ma manche. Aujourd’hui était un samedi, Je décida de consacrer ma journée au poney inconnu. Attrapant vite fait un haut et un pantalon, Passant un coup de brosse sur mes longs cheveux, Je descends les marches jusqu’à la cuisine. J’attrape une pomme accompagnée d’une carotte, Mon sac laissé là, la veille. Le doux vent venait caresser mes cheveux fins, Frissonnant à chaque contact avec la brise. Arrivant au garage, Je me dirige vers mes anciennes affaires d’équitation, Les fourrant dans mon sac a dos. La pente s’accentuait de plus en plus, Je traîne des pieds épuisée, Mon regard fixé au loin, Sans aucun but précis. Enfin j’aperçois le poney dans l’enclos, Il était dans un état pitoyable, Allongé au sol, La boue s’accumulant sur sa belle robe palomino, Les crins emmêlés créant de gros nœuds. J’approche ma main du loquet permettant d’ouvrir le pré, Un petit grincement aigu, Suivit de la porte laissant une trace fraîche dans l’herbe, Résonne dans ma tête. Je l’invite d’un léger claquement de langue, M’approchant doucement de peur de l’effrayé, Ralentissant chacun de mes pas. Je passe ma main dans mes cheveux, Bougeant une innocente mèche cachant mes yeux sombres. La veille je m’était rendue a la mairie de mon village, Cherchant des informations sur ce drôle d’animal. J’avais appris que celui ci n’avait aucun propriétaires, Et logé dans l’enclos depuis plusieurs semaines déjà. Je sors de ma poche la carotte la tendant vers lui, Ainsi que la pomme. Pour attraper ces petites merveilles, Il fit un dernier effort pour se lever.
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Je nettoie énergiquement sa robe, Enlevant la poussière collées, Ainsi que toutes les autres saletés. Arrivant le cure-pieds, J’attrape ses fanons tirant légèrement dessus, M’appuyant doucement sur son épaule. Comprenant le message, Il le leva sans rechigner. Tapotant sur son encolure pour le remercier de sa confiance, J’entreprant de nettoyer un peu cette endroit. J’attrape une paire de gants, Arrachant les mauvaises herbes ainsi que celles toxiques, L’intéressé me regardait faire d’un œil malicieux. On avait l’impression qui rigolait de bon cœur, Un sourire sur ses lèvres.
Je réfléchi vite fait, Ce poney n’avait pas de maîtres, Je pouvais donc lui donner un nom sans que personne ne le sache. Il était élégant et souple, Beau et fringuant, Et avant tous un ange. Un nom me vînt a l’esprit : Royal Angel.
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Ce matin j’avais prit un licol, J’allais voir si il me faisait vraiment confiance. Je tends ma main vers ses naseaux, Venant les renifler en quête d’une friandises. Je sors de derrière mon dos le fameux licol, Lui montrant, En le caressent de l’autre main pour le rassurer. Il baisse légèrement ses oreilles sur sa nuque, Mais il reste sur place, Attendant. Je passe alors la longe autour de son encolure, Et lui mettant le filet jusqu’au frontal, Où j’attends un accordement spécial de sa part. Voyant aucune réaction, Je continue de lui enfiler. Quand tout fût assembler, Il secoua sauvagement sa tête, Faisant voler sa crinière fournie.
Il trotte élégamment autour de moi, Levant haut les membres, La queue légèrement panachée, Les naseaux dilatés. D’un léger mouvement de la longe, Il passa au galop de travail, D’un coup puissant des postérieurs, Tête basse. Il fît encore quelques cercles autour de moi, Plus le temps passait, Plus je trouvai le pouvoir pour ouvrir mon cœur, Je commençais a reprendre vie, A m’épanouir.
Je passai voir Royal Angel tous les jours, Lui apportant multiples friandises, Aux goûts sucrées. Le mercredi après midi après mes leçons, J’allai le voir travaillant la confiance et les allures à la longe, Aujourd’hui était un autre jour, J’allai passé à la selle… J’arrive au clos les bras chargés, D’une selle et de tapis. Un joyeux hennissement m’accueille par le poney, Content de me revoir. Je pose le matériel sur la barrière, Me dirigeant vers lui a l’aide d’une brosse pour son pansage quotidien. Il broutait énergiquement, Arrachant les quelques touffes d’herbes présentes, Fouettant négligemment l’air de sa queue. J’alla chercher le filet, Attrapant la selle de l’autre main. Il me regarde étonnamment, Secouant son encolure. Mais il ne bougea pas. J’attrape le tapis de selle blanc, Lui montrant pour ne pas lui faire peur. Aucune réaction de sa part, Je le pose délicatement sur son garrot, Enchaînant l’amortisseur. Arrive le moment de la selle, Je ne sais pas si il a déjà été monté auparavant mais je tenta. Doucement je la mis essayant de ne pas le surprendre, Le regardant. Celui-ci donna un coup de pied au sol, Soufflant fortement des naseaux. J’attrape lentement la sangle, Pendante de l’autre coté. Je commence a sangler, Mais le poney connaissé déjà ce geste, Gonflant a bloc son gros ventre. Mais il ne sait pas que moi aussi je connais ce geste de sa part, J’attrape une friandise de ma poche, Lui mettant sous ses naseaux. Il la happa avec appétit, Pendant que je serra d’un coup, Alors qu’il était occupé a manger. Il s’était fait avoir, Il se retourne vers moi un regard joueur.
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Il trotte énergiquement comme à son habitude, Tête légèrement levée. La longe glissait entre mes doigts, Refermant ceux-ci sur elle même. Il passe au petit galop, Donnant une série de petite ruade. Je rigole au geste un peu inattendu, Le faisant passer au pas, Puis progressivement à l’arrêt. Je me dirige vers la barrière, Attrapant le filet avec douceur, Je reviens vers le poney avec souplesse, Cachant l’objet derrière mon dos. Les oreilles pointées vers l’avant, Il me regarde attentivement sans bouger. Je passa ma main autour de son chanfrein, Sortant le filet de derrière mon dos, Je passe mes doigts entre ses commissures, Pour lui faire ouvrir sa bouche. Il optera sans difficulté.
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Dernière édition par le Sam 16 Déc - 11:05, édité 2 fois | |
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fougueux Modo MoYeN aRt
Nombre de messages : 859 Date d'inscription : 16/11/2006
| Sujet: Re: Mon texte Lun 11 Déc - 20:22 | |
| Non, j'ai réfléchi ! je ne veux pas aller dans un asile p. avec cette folle d'I.S, parce que moi, je ressemble à ça : et elle, à ça : | |
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